Guintoli souhaite inverser la vapeur
Sylvain Guintoli (Team Effenbert Liberty Racing) a atteint l'un de ses objectifs de carrière en 2012, en remportant sa première course eni FIM Superbike World Championship. Mais depuis le beau 1-2 sur le circuit hollandais d'Assen, le Français n'a pas réellement rencontré le succès en course et a manqué de chance.
Désormais septième au championnat, après avoir été jusqu'au troisième rang, Guintoli sait que lui et sa machine ont ce qu'il faut pour signer des podiums de façon régulière. « Il semble -depuis le début de l'année, et même à la fin de l'année dernière, quand je me sentais en bonne forme-, que la moto me convient bien et que l'équipe travaille bien avec moi. Pour 2012, rien n'a changé, à pat un peu de poids sur la moto. Peu de choses ont évolué à part ça. Dès le début de la saison, nous avons montré avoir le rythme, particulièrement en Superpole ».
Mais ce n'est pas de vitesse dont a besoin Guintoli, qui aimerait juste un petit plus de chance, qui lui manque en course. « En course, il est facile de dire que les choses vont mal à cause de la malchance, mais nous en avons eu peu depuis le début de l'année. En Australie, nous sommes sur le podium de la première course, puis j'ai chuté en course, et en suis responsable. Ensuite, à Imola, j'étais très rapide et Leon Haslam m'a embarqué en course 1 et je me suis blessé, et ne me sentais pas bien du tout pour la seconde manche. Assen fut bon, un très bon weekend avec une première et une seconde place ».
Après cela, cependant, les choses ont commencé à partir hors de contrôle pour lui. « A Donington, les Ducati n'étaient pas fortes que nous le pensions et nous avons fait 8ème et 5ème, mais toujours dans la roue de Checa et des autres Ducati. En Amérique, j'ai souffert et n'ai pas trouvé le rythme et nous avons eu des ennuis en qualifications avec les pneus en Superpole 3. Sur la longueur de la course, je me battais trop pour trouver de la vitesse et je ne pouvais compenser. A Misano j'avais beaucoup de vitesse mais j'ai chuté en Superpole, ce qui aurait été une première ligne autrement à coup sûr. En course 2, je me suis retrouvé impliqué dans un contact avec Carlos, suis sorti et ai repris la piste mais suis sorti une nouvelle fois. En course 2, j'ai bien commencé et me suis dit que j'allais rester positionné, mais Melandri m'a sorti. Il y a eu beaucoup de courses lors desquelles nous aurions pu marquer beaucoup de points et notre chance fut désastreuse, incroyable, et il faut que cela change car ça ne va pas » !
La seule consolation de Sylvain est le fait que son package et son équipe soient de premier plan, en dépit d'un handicap de six kilos dû aux deux cylindres de la machine. « Je ne suis pas inquiet. Je suppose que c'est mieux d'avoir le rythme sans la chance plutôt que de ramener des résultats juste sur la base de la chance. J'arrive vraiment à bien maîtriser la moto. Je prends également de meilleurs départs. C'est difficile de se battre contre les autres gars quand on ne peut pas vraiment se servir des points forts de sa moto directement contre eux. Il faut donc maintenant saisir toutes les opportunités. En Superpole, je sors tout le temps tout seul, et je n'aime pas piloter avec quelqu'un devant moi car ça m'obstrue la tête » !
